Pieds nus
Nous marchons
Dans l’ocre et le rose
D’une nouvelle saison
A l’intérieur de nous
Nous sentons une voix
Qui ne parle pas
La même langue
Que les hommes
Ou alors si peu !
Ses mots dérobés
Nous n’en savons pas
Toujours le sens
Mais ils nous mènent
Au-delà des limites
De la jouissance !
Lentement
Des grains de sable
Bougent sous nos pieds
Dansant comme
Des herbes de lumière
Nous nous reconnaissons
En murmurant
Sans tirer
De leur sommeil
Les ailes battantes
De nos corps
Ni frapper aux portes
De nos amours violentes !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
27/05/2011 à 11:19
Encore un poème magnifique!