Il est des vies
Comme des plantes
Qui cherchent leurs ailes
Sur le versant désirant
Du temps
Dans les airs paisibles
Ou dans les vents coupants
Elles vivent au nom
Des rêves qui changent
De saison en saison
Quand elles croisent
En silence la lune
Elles resplendissent
Comme les blessures
Qui se sont tues
Aux fenêtres du ciel
Mais quand elles
Se laissent
Guider par l’éclair
Hurlent les branches
Et voltigent les feuilles !
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
30 janvier 2013 à 15:47
On ne peut mieux dire la puissance fulgurante de l’éclair ni le silence des blessures sous les rayons lunaires, ni mieux chanter le versant désirant du temps qu’avec cette musique-là. C’est de la poésie qui se laisse respirer.