De la mémoire des roses

De la mémoire des roses

Enfin les épines

S’absentent

Et le jardin verbal

S’écrit

Au-delà de cet oubli

Feuille par feuille

Fleur par fleur


Les oiseaux du poème

N’ont plus peur

Des ombres de nuit

Passant et repassant

Le seuil du secret


Ni celles du matin

Qui dépouillent

La voix de son grain

Pour la livrer nue

Aux bandits

De grand chemin

Maria Zaki (Inédit, 2013).

Commentaires :

Jacques Herman dit :

1 avril 2013 à 10:59

Il suffit en effet d’un rayon de lumière pour que la rose se transmute en même temps en objet et en gardienne des secrets et pour que les ombres de la nuit s’évanouissent aussitôt.

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El Alaoui Saïd dit :

29 mars 2013 à 22:43

Très beau poème Maria. Tu pars des roses, l’une des plus belles métaphores d’ailleurs, pour nous mener loin, très loin comme d’habitude.
Est-ce que ces roses sont pourpres ?

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Fadila dit :

27 mars 2013 à 12:53

Bonjour Maria,
C’est un très beau poème.
Même si je ne laisse pas souvent des commentaires, je lis toujours ton blog avec beaucoup de plaisir