Dans leur jeu
Des partages éphémères
Des angelots
Murmurent le mystère
De la lune à l’étang
Des mots
Accoutrés de vent
S’échappent
Et tombent dans
L’oreille
D’un petit poisson
À moi la lune !
Se dit-il
Conquérant
En remontant
À la surface de l’eau
De tout son élan
Il cherche encore
Avec passion
L’astre luisant
Là où il n’y a que le vide
Comme si Dieu
Le persécutait
Sur les lieux
D’un non-lieu
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Lotfi dit :
9 avril 2013 à 13:29
J’aime beaucoup les poèmes de Maria car on y ressent effectivement combien la poésie est une question d’émotion avant tout.
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Jacques Herman dit :
7 avril 2013 à 23:45
J’adore ces poèmes courts au chant simple qui contournent les lois de la nature pour en offrir une plus belle encore qui nous émeut. Ce n’est que par cette émotion qu’une poésie vit en nous. Pissions-nous la communiquer à ceux que nous aimons.
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Houria dit :
5 avril 2013 à 18:05
Une belle évocation de la lune mais le petit poisson doit faire attention pour ne pas se brûler les ailes (ou les nageoires ) comme un papillon.