Chers amis,
Les commentaires sont momentanément fermés. Je vous remercie infiniment pour vos visites et votre compréhension.
Amitiés,
Maria Zaki.
Chers amis,
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Amitiés,
Maria Zaki.
Dans mon âme éclairée
Par l’inoubliable
Un lieu pur s’allume
Mon poème s’embrase
Comme une branche de santal
Qui apaise et parfume
Une tourterelle s’envole
Des moucharabiehs
Vers le bleu royaume
Des litanies
Un souffle la remplit
Et l’accompagne
À la lisière de la terre
Et de l’infini
Maria Zaki (Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, 2013).
Il est des vies
Comme des plantes
Qui cherchent leurs ailes
Sur le versant désirant
Du temps
Dans les airs paisibles
Ou dans les vents coupants
Elles vivent au nom
Des rêves qui changent
De saison en saison
Quand elles croisent
En silence la lune
Elles resplendissent
Comme les blessures
Qui se sont tues
Aux fenêtres du ciel
Mais quand elles
Se laissent
Guider par l’éclair
Hurlent les branches
Et voltigent les feuilles !
Maria Zaki (Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, 2013).
Commentaires :
Fadila dit :
17 juillet 2013 à 14:30
Bonjour Maria
J’aime beaucoup tes poèmes même si je ne laisse pas toujours des commentaires… Bonnes vacances et bonne inspiration pendant la belle saison d’été.
Qu’on se débarrasse
Des ombres basses
Comme de la haute
Obscurité
N’en déplaise
Aux bosquets !
Hurle l’ingénu
À rebrousse-plumes
Offensées
Toutes les branches
S’écartent
Et les bois se noient
Dans la lumière
De jour en jour
L’oiseau déguste
Son malheur
Lances et flèches
Le pourchassent
En long et en travers
Maria Zaki (Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
14 juin 2013 à 16:25
Tu laisses toujours parler les voix de la nature: la lumière et les ténèbres, les arbres et les oiseaux. Ce sont les voix de la sagesse éternelle, les voix qui nous servent de guide et qui ne peuvent donc pas nous égarer.
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bahia dit :
14 juin 2013 à 12:56
Bonjour Maria,
J’ai beaucoup aimé ce poème, il va droit au cœur .
Bonne continuation!
Comme un rêve
Merveilleux
Mêlé d’un feu
Révélé
Un visage m’apparaît
Dans le tangible
Des fées arrivent
En ce moment précieux
Dans un chariot
De bois de cèdre
Tiré par quatre
Angelots délicieux
Oh ce charme
Du regard clair
Qui pénètre
Dans mon cœur
Sans crier gare
Cette nuit mon âme
Comme une abeille
Flânera à travers
Les plantes dormantes
Jusqu’au calice parfumé
Du jasmin rare
Maria Zaki (Extrait du Prix Naji Naaman de créativité 2013).
Commentaires :
Maria Zaki dit :
2 juin 2013 à 16:11
Merci infiniment à vous tous chers amis.
Bien à vous,
Maria.
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Houria dit :
1 juin 2013 à 19:50
Félicitation chère Maria pour le prix, tu le mérites.
Je t’embrasse
Houria
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Luc dit :
1 juin 2013 à 14:22
Un beau poème et un joli tableau qui fleurent bon le jasmin.
C’est toujours un plaisir de visiter votre blog, de lire vos livres…
Bravo pour le prix !
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Danielle dit :
30 mai 2013 à 18:32
Bonjour Maria
Plaisir de venir sur tes mots. De belles images poétiques au parfum du jasmin.
J’aime …
Félicitation pour ton prix
A bientôt
amitié
Danielle
Quand elle ferme
Les portes du jardin
De son cœur
Sans faire de bruit
Elle entend
Un vieux figuier
Rire dans ses fruits
Franchement intriguée
Elle s’en approche
En douceur
Il semblait
Plus ou moins grand
Selon les jeux
De lumière
Tu veux toujours
Tenir tête
Aux grands vents ?
Lui dit-il
En se gaussant
Maria Zaki (Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, 2013).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
18 mai 2013 à 20:36
Félicitation chère Maria pour ce nouveau-né. Je le lirai avec plaisir et intérêt.
C’est bien d’emprunter les chemins des symboles. Ici le figuier, arbre hautement symbolique qui a nourri l’homme et ses animaux depuis des siècles. Avec l’olivier, ils symbolisent le courage, la générosité et la pérennité « Attini wa zaïtouni… »
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Jacques Herman dit :
15 mai 2013 à 13:57
Ce sont les portes que l’on ouvre sans clé pour le bonheur de la découverte de lumières toujours renouvelées.
Toi qui as choisi
Le dur chemin
De ceux qui montent
Vers leur fin
Lune après lune
Trace après trace
Leur legs t’attend
Au loin
Tout ce que
L’homme n’atteint
Qu’en le quittant
Tout ce qu’il donne
Et retrouve aussitôt
Dans le creux de la main
Quel poids terrestre
Traînes-tu encore ?
Quel mal
Quel bien ?
Quel est ce pas
Lent et incertain ?
Hâte-toi !
Toute chose est passée
Ou passera
Maria Zaki – Extrait de : Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, coécrit avec Jacques Herman. (Vient de paraître aux éditions L’Harmattan). Cet ouvrage résulte de l’entrecroisement de deux regards à la fois semblables et différents. C’est un livre assez particulier où les poèmes ont été entrecroisés sans signature et où le lecteur peut procéder à l’identification des auteurs en consultant le sommaire. Il s’agit d’une expérience littéraire nouvelle.
Voyage au cœur des mots entre deux poètes contemporains. Deux regards sur le monde, féminin, masculin, africain, européen. L’exercice peut paraître funambule, « ici Monsieur c’est la révolution », deux fenêtres s’ouvrent, métaphores du réel, et conversent poétiquement sur le jeu et les enjeux d’être au monde.
L’exercice est stimulant, car tout a été dit, mais assis sur la vague ou au bord des rêves, les poètes inventent un nouveau dire complice, nomment les traversées du quotidien et de l’éternel, interrogent les muses, redessinent l’usage des mots.
Et la clarté lisible de la beauté se voit dans son renversement de pluie ou au soleil.
Nicole Barrière.
Commentaires :
Maria Zaki dit :
20 avril 2013 à 17:03
Merci infiniment à tous pour vos commentaires et vos félicitations.
Amitiés,
Maria.
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Houria dit :
17 avril 2013 à 16:36
Bravo chère Maria pour ce nouveau recueil de poèmes, à quatre mains !!! J’aime beaucoup ta peinture aussi.
Je t’embrasse
Houria
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bahia dit :
16 avril 2013 à 15:04
Bonjour Maria,
Ah !!! enfin vient au monde le remarquable travail et la magnifique synergie d’écriture de deux grands poètes… Félicitation à vous deux et en attendant et espérant le lire, je vous remercie du fond du cœur d`avoir partagé avec nous votre art.
bisous
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Lotfi dit :
16 avril 2013 à 12:43
Félicitation chère Maria pour ce nouveau recueil et cette nouvelle expérience de poèmes entrecroisés avec ceux d’un autre poète émérite.
Ce beau poème donne envie de lire le reste du livre. Bravo !
Dans leur jeu
Des partages éphémères
Des angelots
Murmurent le mystère
De la lune à l’étang
Des mots
Accoutrés de vent
S’échappent
Et tombent dans
L’oreille
D’un petit poisson
À moi la lune !
Se dit-il
Conquérant
En remontant
À la surface de l’eau
De tout son élan
Il cherche encore
Avec passion
L’astre luisant
Là où il n’y a que le vide
Comme si Dieu
Le persécutait
Sur les lieux
D’un non-lieu
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Lotfi dit :
9 avril 2013 à 13:29
J’aime beaucoup les poèmes de Maria car on y ressent effectivement combien la poésie est une question d’émotion avant tout.
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Jacques Herman dit :
7 avril 2013 à 23:45
J’adore ces poèmes courts au chant simple qui contournent les lois de la nature pour en offrir une plus belle encore qui nous émeut. Ce n’est que par cette émotion qu’une poésie vit en nous. Pissions-nous la communiquer à ceux que nous aimons.
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Houria dit :
5 avril 2013 à 18:05
Une belle évocation de la lune mais le petit poisson doit faire attention pour ne pas se brûler les ailes (ou les nageoires ) comme un papillon.
De la mémoire des roses
Enfin les épines
S’absentent
Et le jardin verbal
S’écrit
Au-delà de cet oubli
Feuille par feuille
Fleur par fleur
Les oiseaux du poème
N’ont plus peur
Des ombres de nuit
Passant et repassant
Le seuil du secret
Ni celles du matin
Qui dépouillent
La voix de son grain
Pour la livrer nue
Aux bandits
De grand chemin
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
1 avril 2013 à 10:59
Il suffit en effet d’un rayon de lumière pour que la rose se transmute en même temps en objet et en gardienne des secrets et pour que les ombres de la nuit s’évanouissent aussitôt.
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El Alaoui Saïd dit :
29 mars 2013 à 22:43
Très beau poème Maria. Tu pars des roses, l’une des plus belles métaphores d’ailleurs, pour nous mener loin, très loin comme d’habitude.
Est-ce que ces roses sont pourpres ?
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Fadila dit :
27 mars 2013 à 12:53
Bonjour Maria,
C’est un très beau poème.
Même si je ne laisse pas souvent des commentaires, je lis toujours ton blog avec beaucoup de plaisir
L’œil solaire
Tient peu compte
De la tempête
Brusque et passagère
Pour faire tomber
Craintes et peurs
Il secoue les cils
Pendant que la marée
Lave les paupières
En l’absence du phare
Qui signale les récifs
Il entretient
Une légère méfiance
Des nuits dépourvues
De lune sincère
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
10 mars 2013 à 12:23
Ton écriture demeure toujours sobre et élégante avec des images fortes qui s’imposent ça et là, comme une brise qui touche le coeur délicatement et qui confine au texte, belle et naturelle sobriété.
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bahia dit :
8 mars 2013 à 16:21
Bonjour Maria,
Très joli poème qui nous inspire et nous invite à voir l’oeil du soleil d’un autre oeil .
bisous
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Houria dit :
7 mars 2013 à 13:15
Très beau poème, tout en élégance.