Chancelante comme
L’aube naissante
Je te chanterai à l’oreille
Mon poème couleur miel
Je ferai couler
Son sable entre tes doigts
Sans troubler l’ordre
Des lignes de ta main
De temps en temps
Pour garder ta conscience
En éveil
Je répandrai un peu
De mes larmes
Sur ton épaule
Calmement tu me souriras
Et me laisseras faire
Comme s’il ne pouvait
Plus rien nous arriver
De mal sur terre !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
Houria dit :
20/05/2011 à 19:42
J’aime beaucoup ce poème rempli d’images fortes.
Chère Maria, faire couler le sable de tes poèmes entre les doigts des auditeurs, c’est ce que tu as fait hier soir au Café Littéraire. Bonne continuation !