Bouffée d’air marin

Descendre lentement

De la falaise vers la mer

Sans penser avec frayeur

À l’écoulement de la vie

Ni à l’éphémère

Dans l’immensité

De la nature océane

Ne retenir que les reflets

D’or et d’argent

Qui viennent recouvrir

Les papillons noirs

De ses élucubrations

Et le corps tendu

Vers l’horizon

Sentir une bouffée

D’air marin

Pur et frais

Emplir ses poumons

Maria Zaki (Poème inédit, 2024)